• LE SNUEP SE JOINT A CETTE REACTION

    Pour la journée du lundi 25 septembre marquée par une manifestation ayant occasionné des perturbations dans les établissements scolaires, le nouveau Directeur de cabinet n'a rien de trouver de mieux que d'envoyer un message aux chefs d'établissement du second degré leur expliquant que les missions des enseignants ne s’arrêtent pas à la seule organisation des cours ! Quelles sont donc les autres missions des enseignants selon notre bon Directeur ? Selon lui, ils peuvent aussi surveiller ou distribuer des collations voire encore autre chose… On comprend qu’ils devront remplacer au pied levé les personnels administratifs et de vie scolaire. Et pourquoi ne pas assurer la conduite des cars et le retour des élèves à domicile avec leurs propres automobiles et sur leurs propres deniers ? Principal syndicat du second degré et garant des intérêts matériels et moraux de la profession, le SNES se devait de réagir à de telles assertions dont le manque de sérieux le dispute à l’incompétence voire au mépris.

    Quand on veut parler des missions des enseignants, le minimum qui s'impose à un haut responsable est bien d'éviter l'approximation. Les missions des enseignants du second degré sont très précisément définies par l’article 2 du décret 2014-940 et elles sont de deux ordres : 

    x Un service d’enseignement aux maximas hebdomadaires définis

    x Les missions liées au service d'enseignement qui comprennent les travaux de préparation et les recherches personnelles nécessaires à la réalisation des heures d'enseignement, l'aide et le suivi du travail personnel des élèves, leur évaluation, le conseil aux élèves dans le choix de leur projet d'orientation en collaboration avec les personnels d'éducation et d'orientation, les relations avec les parents d'élèves, le travail au sein d'équipes pédagogiques constituées d'enseignants ayant en charge les mêmes classes ou groupes d'élèves ou exerçant dans le même champ disciplinaire.

    Il serait souhaitable que Monsieur le Directeur de cabinet s’informe sur son sujet avant d’en parler. Les personnels enseignants ne sont pas à sa disposition pour gérer toutes les difficultés et particulièrement celles qui ne relèvent pas de leur responsabilité. Il est  regrettable que nous perdions notre temps à répondre à de telles inepties. Les responsables qui tiennent ce genre de discours, doivent savoir qu’ils n’ont pas affaire à des ignorants ou des peureux capables d’accepter n’importe quel ordre. Les personnels enseignants ne sont pas soumis aux désidérata de Mr le Directeur de cabinet qui n’a pas le pouvoir (heureusement) de déterminer leur mission ni de leur en donner de nouvelles entièrement sorties de son imagination.

     


  • Il s’agissait d’un vaste tour d’horizon qui faisait suite à l’exposé des différents dossiers concernant l’attractivité que nous avions évoquée lors de la visite de la Ministre à Mayotte fin août. Le secrétaire national du SNES HDF et le co-secrétaire général du SNES Mayotte, présent à Paris pour participer à une instance de la FSU, étaient reçus, ce vendredi 22 septembre, par le chef de cabinet de la Ministre des outre-mer et sa référente Mayotte.

    Sur le dossier de la hausse de l’indexation à 1,53 à l’instar de La Réunion, nos interlocuteurs nous ont opposé que les contextes n’étaient pas comparables et qu’il fallait chercher des solutions spécifiques. Ils nous indiquent également que la Guyane a cette revendication. Si l’on peut la comprendre, compte tenu des problèmes d’attractivité que connait également ce département français d’Amérique, il n’en reste pas moins que les contextes régionaux ne sont pas les mêmes. La situation de proximité géographique et statutaire de la Réunion depuis que Mayotte est devenue département appelle inéluctablement des comparaisons qui sont hélas défavorables à Mayotte. Rendons-les favorables à Mayotte si l’on veut commencer à juguler la fuite des fonctionnaires.

    Le MOM tient beaucoup à cette notion de valorisation de service outre-mer. Dans ce cas, il faudrait alors revenir sur la baisse de la bonification retraite de ½ à 1/3 appliquée à Mayotte depuis 2011 sans raison autre que le passage au statut de département. Il faudrait également accéder à notre demande de transformer la totalité des établissements de Mayotte en réseau d’éducation prioritaire. Il est question de la classe exceptionnelle mais pour ce qui nous concerne et y compris au national, nous n’avons guère d’informations sur ce point. S’agissant de la fiscalité et de la mise en revenus exceptionnels de l’indemnité d’éloignement transitoire, nous n’avons pas non plus d’évolutions.

    L’ensemble des points liés à l’attractivité est renvoyé à une réunion sur la fonction publique à Mayotte annoncée par la Ministre et où les organisations syndicales seront conviées.

    Le cabinet nous annonce également que Mr Darmanin, Ministre de l’action et des comptes publics attendu très bientôt à Mayotte, sera informé par ses soins des sollicitations et revendications exprimées par la FSU. D’ores et déjà, nous dit-on, la Ministre Girardin a défendu certains points de questions budgétaires auprès de Mr Darmanin.

    Enfin, nous abordons (longuement) la question du refus (nouveau) par le MEN d’accorder le bénéfice de l’indemnité transitoire aux collègues arrivés en 2013 et qui ont accepté de rester à Mayotte aux termes de la circulaire Lebranchu, laquelle permettait le cumul de l’indemnité historique et transitoire. Depuis quelques jours, nous avons des informations transmises par des collègues arrivés en 2013. Les académies d’origine destinataires des dossiers d’indemnités dites transitoires, envoyés par le Vice-rectorat, indiquent à ces collègues qu’ils n’y ont plus droit et ce, sur instruction de l’administration centrale du MEN.

    Nos interlocuteurs du cabinet OM prennent connaissance de cette situation et de la circulaire Lebranchu que nous leur remettons en mains propres. Nous insistons sur le fait que poursuivre dans cette voie serait ne pas respecter les engagements de l’état, que les collègues, qui sont restés, l’ont fait sur la base de la circulaire et enfin que maintenir cette mesure, si elle était confirmée, accentuerait encore davantage la fuite des titulaires. Le SNES ajoute que les collègues lésés ne manqueront probablement pas de participer massivement à de futures mobilisations. Quoi qu’il en soit, le SNES interviendra dans les meilleurs délais auprès de la direction des affaires financières du MEN et du cabinet.

    Le chef de cabinet pointe alors le fait qu’il s’agit d’une circulaire fonction publique et que le MEN ne peut se permettre de déroger au risque de créer une inégalité de traitement entre fonctionnaires. Nous lui faisons savoir que nous comptons bien sur son intervention dans ce sens auprès de ses collègues du MEN, qu’il rencontre régulièrement dans le cadre, notamment des réunions avec les recteurs ultra-marins. Ce point fera l’objet d’un suivi particulier aussi bien au niveau local qu’au niveau national.

     

    Nous demandons à tous les collègues arrivés en 2013 de nous faire le plus rapidement possible un point sur leur situation personnelle s’agissant du versement ou non de l’indemnité transitoire. 

    Au total ce fut un entretien indispensable de mise en route afin de poser un certain nombre de questions incontournables s’agissant de l’attractivité. Si nos interlocuteurs prennent la mesure des difficultés, ils ne semblent pas, dans un premier temps, retenir les pistes que nous proposons. Pour autant, nous maintiendrons l’essentiel de nos revendications auprès du Ministre de l’action et des comptes publics lors de sa future visite et lors de la réunion prévue et organisée par la Ministre des outre-mer, à Paris sur la fonction publique à Mayotte. Nous demandons à tous les collègues arrivés en 2013 de nous faire le plus rapidement possible un point sur leur situation personnelle s’agissant du versement ou non de l’indemnité transitoire. 

     

    Merci à notre collègue Henri NOURI vice-secrétaire de la FSU pour son compte rendu


  • Cher-e collègue,

    veuillez trouver ci joint le numéro 280 de SNUEPinfos spécial 'Conseil d'administration" à télécharger <<ICI>>

    Au sommaire :

    Conseil d'administration, comment et pourquoi constituer une liste SNUEP-­FSU
    > Construire des listes SNUEP­FSU ou FSU
    > Faire voter pour des listes SNUEP­FSU et FSU
    > Modèle de liste
    > Affiche
    > Calendrier indicatif des CA
    > Attribution des sièges


  • Cela n'était pas arrivé depuis le 15 mai 2014. Et encore, FO avait alors défilé de son côté. Le 10 octobre prochain, date du rendez-vous salarial prévu dans l'agenda social par le gouvernement, l'ensemble des neuf fédérations syndicales représentatives de la fonction publique (CGT, CFDT, FO, Unsa, FSU, Solidaires, CFTC, CFE-CGC et FA-FP), se mobiliseront pour protester d'une seule et même voix contre la politique gouvernementale menée à l'égard des agents publics.
    Après la tenue d'une réunion intersyndicale le 14 septembre en soirée, les responsables syndicaux ont tous apposé leur signature ce 15 septembre au bas du communiqué commun confirmant cette décision.
    UNE INITIATIVE "À LA HAUTEUR DES ATTAQUES CONTRE LA FONCTION PUBLIQUE."
    "Nous sommes très satisfaits car nous avions déjà proposé une telle action lors de l'intersyndicale du 30 août, commente Bernadette Groison, la secrétaire générale de la FSU, qui appelle depuis longtemps de ses vœux une action commune. En même temps, cette mobilisation est à la hauteur des attaques actuelles contre la fonction publique qui donnent l'impression d'un retour en arrière."
    De fait, "depuis l'arrivée du nouveau gouvernement, les mesures négatives s'accumulent pour les agent.e.s de la fonction publique : gel de la valeur du point indice, rétablissement de la journée de carence, perspective de 120 000 suppressions d'emplois sur les trois versants de la fonction publique...", rappelle le communiqué commun. À cela s'ajoutent les futurs états généraux du service pub qui pourraient déboucher sur une réduction des missions de service public exercées par les fonctionnaires (ce qui permettrait de "flécher" les suppressions de postes), le probable allongement du calendrier d'application du protocole PPCR et la menace de la mise en place d'une gestion différenciée des agents des trois versants.
    ABSENCE D'AMÉLIORATION DU POUVOIR D'ACHAT
    Autant de mesures annoncées concomitamment qui "vont continuer à dégrader les services publics", s'inquiète Bernadette Groison, vont au-delà ce que pouvait laisser présager le programme d'Emmanuel Macron et, surtout, ne vont pas dans le sens de l'amélioration du pouvoir d'achat des agents promis par le chef de l'État. Sur ce point, les premières pistes de compensation de la hausse de la CSG prévues pour les agents et présentées le 13 septembre ont été la goutte qui fait déborder le vase.
    "Contrairement à l'engagement fait aux agent.e.s public.que.s par Emmanuel Macron dans le cadre de sa campagne présidentielle, [...] la hausse de la CSG se traduira au mieux par une simple compensation dans la fonction publique, c'est-à-dire sans gain de pouvoir d'achat pour les agent.e.s !", estime ainsi l'intersyndicale, rappelant par ailleurs son "attachement au code des pensions civiles et militaires" et indiquant qu'elle sera "très vigilante sur la future réforme des retraites".
    UNE LISTE DE REVENDICATIONS FERMES
    Et d'exiger "une véritable négociation salariale qui aboutisse à une réelle reconnaissance du travail, des missions et de l'engagement professionnel des agent.e.s par une augmentation du pouvoir d'achat et la revalorisation des carrières, le non rétablissement de la journée de carence et les moyens nécessaires pour permettre aux agent.e.s d'exercer leurs missions de services publics".
    La date du 10 octobre pour cette mobilisation n'a pas été choisie au hasard puisque se tiendra ce jour-là le rendez-vous salarial qui doit notamment arrêter définitivement les mesures de compensation de la hausse de la CSG. Un moyen donc de faire pression sur le gouvernement alors que d'ici là, sont prévues plusieurs réunions de concertation dont une nouvelle, le 26 septembre, sur la CSG. Mais, prévient Bernadette Groison à l'adresse du gouvernement, "il faudrait vraiment qu'il y ait bien plus que des avancées" pour que les syndicats lâchent du lest.
    Nasr Allah Lakhsassi

  • Les salariés du public et du privé ont largement répondu à l'appel de cette deuxième journée de mobilisation qui a permis de réaffirmer notre détermination à obtenir des réponses sur nos revendications.

    A l'issue de l'action de ce jour, l'assemblée générale a décidé de suspendre le mouvement et de mobiliser les salariés pour de nouvelles actions à compter du 04 octobre 2017.

    Nous comptons sur le gouvernement pour mettre à profit ce délai afin d'approfondir l'examen de nos revendications et y apporter des réponses satisfaisantes lors de la venue du ministre de l'Action et des Comptes publics .

    Les représentants de l'intersyndicale remercient les grévistes et comptent sur leur engagement pour mobiliser davantage. 






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