• Le mépris et les mensonges doivent cesser

    Communiqué de presse de l’intersyndicale du second degré de Mayotte du 20 janvier. (SNES-SNUEP-SNEP-SNETAP-CGT-SUD EDUC-SNAC-SE UNSA-FAEN)

    La crise actuelle conduit le gouvernement à afficher une écoute plus attentive des organisations syndicales. Pour autant tant sur la réforme des lycées que sur le rétablissement d’un service public de qualité à Mayotte, la réalité est tout autre. De plus, toute tentative de contestation de la politique en matière éducative comme dans d’autres domaines est rejetée, toute proposition alternative visant à engager des dépenses pour le service public est considérée comme nulle et non avenue. En dépit de ces injonctions plus ou moins explicites, nos organisations ne s’estiment pas tenues par le corset budgétaire imposé tant en matière de suppressions de poste que de revalorisation financière de notre profession qui mérite une meilleure considération.

    À Mayotte, la crise de recrutement s’accentue sous l’effet d’une volonté politique de contractualiser le recrutement au détriment du statut et de mesures régressives trahissant des engagements qui conduisent de nombreux collègues à perdre toute confiance dans le système à rebours de ce que le ministre prétend vouloir mettre en place.

    À Mayotte, l’augmentation de l’indemnité de remboursement de loyer ne sera pas effectuée. Nous venons d’apprendre que la direction des affaires juridiques s’y oppose alors que toutes les autres administrations l’appliquent à leurs fonctionnaires.

    La réforme des lycées conduira à une restriction de l’offre éducative, à une réduction des horaires qui au final produira davantage d’inégalités. La majorité de la profession la refuse. 

    Dans l’enseignement professionnel, la réduction des horaires d’enseignement des disciplines générales pénalisera les élèves et compromettra leurs poursuites d’études. Les secondes organisées en familles de métiers impliqueront une déprofessionnalisation des filières professionnelles.

    Nos organisations demandent sur le plan national :

     le retrait de la réforme des lycées, du baccalauréat et de Parcoursup,

     l’arrêt des suppressions de postes, l’augmentation des salaires,

     le respect de la liberté d’expression et de manifestation.

     Le retrait du projet d’augmenter le nombre d’heures supplémentaires imposées et sous-payées qui est lié au plan de suppression des postes (2450 postes dès la rentrée 2019) et conduira à une aggravation des conditions de travail pour les élèves comme les personnels

    À Mayotte, cette dernière mesure conduira à affaiblir encore le taux d’encadrement.

    La stabilisation des équipes est un enjeu majeur et c’est pourquoi des mesures d’attractivité financière à destination des titulaires doivent être prises.

    La contractualisation massive synonyme de précarisation doit faire la place à un plan de formation et de titularisation.

    À Mayotte, les indemnités promises doivent être payées (ISG pour les néo-titulaires, IE pour les 2012). Il en va de la crédibilité de l’action gouvernementale.

    L’indemnité de remboursement de loyer doit être revalorisée en fonction de la règlementation.

    Les moyens permettant d’améliorer les conditions de travail doivent augmenter et des mesures de protection sociale doivent être prises.

    Tous en grève jeudi 24 janvier et rendez-vous à 9h devant le Vice-Rectorat


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    Aussi, la pétition FSU pour dénoncer l'article 1 du projet de loi "pour une école de la confiance" est en ligne :  https://liberte-expression.fsu.fr/
    A signer et diffuser massivement le lien (sites, réseaux, journaux, mails...).

  • La FSU a décidé d'initier une pétition nationale pour dénoncer l'article 1 du projet de loi "pour une école de la confiance"

    Cet article vise à inscrire dans la loi une obligation de réserve qui n'existe pas aujourd'hui. Nous rappelons donc notre attachement aux statuts et à la loi qui obligent les personnels de l’Education nationale (comme tous fonctionnaires) à se conformer aux instructions (art.28) aux obligations de discrétion, au secret professionnel (art.26), à la neutralité (art.25) mais pas à la réserve.
    Il est d'autant plus urgent de signer qu' à Mayotte, notre administration tente de museler un collègue qui ose avoir porter un gilet jaune dans son établissement.

    Ci-dessous, le lien à utiliser pour signer et faire signer massivement cette pétition.

    https://liberte-expression.fsu.fr


  • Mamoudzou, le 11 décembre 2018

     

    Élections 2018 : le vote de la confiance

     

    Les électeurs de 2018 réaffirment leur confiance et choisissent massivement les syndicatséducation de la FSU Mayotte

     

    La FSU Mayotte sort grand vainqueur de ces élections professionnelles 2018. Malgré le contrôle insuffisant de l’administration, l’insécurité du vote et les attaques souvent injustifiées de tous nos concurrents, les syndicats de la FSUsecteur éducation restent majoritaires dans presque tous les scrutins. 

    Le taux de participation dépasse celui de 2014 (52,33% en 2018 contre 49,19% en 2014). On le doit à l’engagement de nos militants sur le terrain mais c'est aussi la preuve que ce vote a suscité l'intérêt des agents qui ont bien mesuré le risque qui pèse sur la défense de leurs droits individuels et collectifs lesquels sont traités dans le cadre des instances qui viennent d’être élues

    Par ailleurs, ce bon résultat conforte nos mandats notamment ceux sur l’attractivité et la stabilisation des titulaires, deux thèmes que la FSU développe à chaque réunion avec l’administration en rappelant nos revendications sur l’augmentation de l’indexation, la révision des décrets de 2013 sur l’ISG et de 1996 sur les affectations dans le pacifique, ainsi que le respect des engagements pris à l’égard de nos collègues (ISG pour les néo-titulaires, IE pour les collègues arrivés en 2012) et enfin le remboursement partiel de loyer selon les textes

    Il rend plus forte également notre revendication d’un plan de titularisation pour les non titulaires et d’une amélioration de leur gestion au quotidien. 

    Il renforce nos demandes de reprise complète de l’AGS pour les agents anciennement titulaires de la collectivité départementale. 

    Il légitime notre souci d’améliorer la protection sociale en maintenant l’indexation aux collègues en CLM ou obligés de se faire soigner hors département et il souligne la pertinence de notre exigence d’alignement des allocations familiales sur celles de la métropole pour tous les personnels. 

    Que tous nos électeurs et électrices soient remerciés

     


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    « Pas les miettes, toute la boulangerie ! »

     

    Commencée le vendredi 30 novembre, la contestation dans les lycées a pris de l’ampleur : environ 300 lycées, parmi lesquels un certain nombre de lycées professionnels, ont été bloqués dans toute la France. Parallèlement, des assemblées générales se sont tenues dans plusieurs universités. L’UNL (Union Nationale Lycéenne), à l’initiative de cette journée d’action,avance le chiffre de 300 établissements touchés.

    Parmi les revendications, un certain nombre nous interpelle comme syndicat de l’enseignement professionnel public. Dans un communiqué en date du 3 décembre, l’UNL écrit notamment :

    « Nous ne voulons plus :

    D’une sélection à l’entrée de l’université, mise ne place à l’aide des attendus et des algorithmes de Parcoursup, qui discriminent selon le lycée d’où l’on vient, ou le bac que l’on aurait fait. (…)

    De la réforme de la voie professionnelle qui privilégie les intérêts privés de l’entreprenariat plutôt que l’intérêt des lycén.ne.s, et qui offrira des formations différenciées d’une région à l’autre. (…)

    De la suppression des 2 600 postes en lycée, prévue pour l’année 2019 »

    Les PLP se mobilisent depuis plusieurs mois sur ces revendications, elles sont aussi les nôtres !

    Au moment où l’enseignement professionnel public est sur le point d’être broyé par l’engrenage de la contre-réforme Blanquer ; au moment où le gouvernement Macron, isolé et rejeté de toutes parts, s’apprête à effectuer une saignée sans précédent dans les effectifs de l’enseignement professionnel public, le SNUEP-FSU Paris apporte son soutien plein et entier à cette mobilisation.

    Louis Boyard, président de l’UNL, a raison lorsqu’il déclare, avec indignation : « Nous, ce qu’on acceptera, ce ne sont pas les miettes, c’est toute la boulangerie ! ».

    Plusieurs arrestations ont eu lieu tandis que la police a fait usage de gaz lacrymogène, de flashballs et de coups de matraque. Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, vient de déclarer : « Je suis inquiète de la contamination du mouvement social dans les lycées, notamment dans les lycées franciliens (…) je demande à la police d’intervenir pour lever ces blocages. » Le SNUEP-FSU s’insurge contre les tentatives d’intimidation et toutes les formes de répression à l’encontre de la jeunesse qu’on empêche de se mobiliser dans un cadre apaisé.

    Sans attendre, le SNUEP-FSU Paris appelle les PLP à se faire entendre en votant aux élections professionnelles pour le SNUEP et la FSU, pour le retrait du plan Blanquer et la défense du statut des PLP.Il appelle les PLP à se réunir dès que possible afin de préparer la riposte, pour la satisfaction de nos légitimes revendications.

     Secrétariat Académique SNUEP-FSU Paris





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