• COMMUNIQUE DE PRESSE - ACTION DU 22/2/2018

    Mamoudzou le 22 février 2018,

    Malgré des barrages aux 4 coins de Mayotte depuis 4h00 ce matin les syndicats de la FSU éducation nationale (SNUIPP-FSU, le SNES-FSU, le SNEP-FSU, le SNUEP-FSU, le SNICS-FSU et le SNASUB-FSU) se sont retrouvés devant le vice rectorat ce 22 février.

    Le cortège s’est ensuite dirigé vers la préfecture où une délégation y a été reçue par le Directeur de cabinet du Préfet et celui du Vice recteur. Pour l’insécurité ambiante la préfecture annonce une baisse de 9 pour cent de la délinquance entre 2016 et 2017, assure que les forces de l’ordre sont déployées sur les sites à chaque fois qu’il est nécessaire mais avoue à demi-mot l’incapacité de celles-ci à être partout au même moment. Propose qu’on fasse de la « coconstruction » en matière de sécurité entre les parents, l’Etat et les collectivités.

    Nous en avons profité pour rappeler que par rapport à ailleurs, pour une population équivalente, notre département reste sous doté en agents de sécurité publique.

    Sur l’attractivité aucune annonce sur l’indexation de traitement à 1,53, sur l’ISG, sur l’FCR, et sur la valorisation des services à Mayotte

    Sur la contractualisation du système éducatif et la casse de la fonction publique, le Directeur de cabinet nous a opposé l’expérience des contractuels cédéisés sans plus sur ce qui concerne leur formation par leurs paires (titulaires).

    Sur les constructions scolaires. Monsieur Cauret annonce la rénovation du bâtiment D du lycée de Kahani, le projet du lycée de Kwalé, Longoni et Mtsangamouji ; et qu’entre 2015 et 2016 les dotations en matière de constructions scolaires ont été très importantes.

    Le directeur de cabinet du Préfet nous confie que tout à Mayotte est « urgence » et que le gouvernement en est conscient et qu’au même titre que la Guyane, Mayotte constitue une priorité et va « bénéficier de quelque chose ». Il a conclu par : « vos revendications sont saines et justes ».

    A ce titre, des annonces et décisions politiques seraient à attendre à la suite des assises des outre mer.