• SUICIDE DE CHRISTINE RENON, directrice d'école à Pantin

    P L U S  J A M A I S  Ç A  !

    DÉCLARATION LIMINAIRE COMMUNE lors du Conseil de l'Éducation nationale du 3 octobre 2019

    Les organisations syndicales FSU, FNEC-FP-FO, SUD ÉDUCATION, CGTR EDUC'ACTION, SAIPER, UNSA et SGEN-CFDT réunies ce jour présentent leurs condoléances à la famille, aux proches et aux collègues de Christine RENON, directrice d'école à Pantin.

    Le geste désespéré de Christine le samedi 21 septembre bouleverse tous les personnels de l'Éducation Nationale.
    Il témoigne d'une situation d'extrême souffrance au travail dans laquelle de nombreux collègues se reconnaissent et qui fait écho au mal-être de l'ensemble de la profession.
    Sa lettre posthume décrit parfaitement l'épuisement face à l'accumulation de taches et d'injonctions impossibles à mettre en œuvre et qui l'ont conduit à l'irréparable pour mettre un
    terme à sa souffrance.
    Les réformes à marche forcée, les pressions hiérarchiques pour les appliquer, contre l'avis de toutes les instances de dialogue social et des collègues eux-mêmes heurtent leur
    professionnalisme et bafouent leurs valeurs humaines et professionnelles. C'est particulièrement douloureux quand ils constatent de plus que toutes ces réformes ne sont pas guidées par
    l'intérêt des élèves qui est le moteur de leur investissement dans le métier.
    Des mesures immédiates doivent être prises pour améliorer durablement les conditions de travail des directeurs et directrices d'école mais aussi de l'ensemble des personnels : rétablissement des aides administratives, arrêt des prescriptions et injonctions hiérarchiques qui conduisent à une perte de sens de nos métiers.
    L'institution est responsable. Il faut des réponses concrètes pour garantir la santé, l'intégrité morale et physique de tous les personnels.
    Chacun ici présent doit prendre sa part et contribuer à son niveau afin qu'une telle tragédie ne se reproduise jamais.

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  • LE SNUEP-FSU REÇU PAR LE DGESCO – 30 SEPTEMBRE 2019

    Reçu au ministère, le SNUEP-FSU a défendu l’intérêt des personnels et des élèves de la voie professionnelle

    Le SNUEP-FSU a été reçu en audience le lundi 30 septembre par le directeur général de l’enseignement scolaire sur les sujets spécifiques de la voie professionnelle, les conditions de travail de ses personnels et les parcours scolaires de ses élèves.

    Le SNUEP-FSU s’est opposé fermement au projet du ministère qui veut généraliser l’acquisition de blocs de compétences pour la formation initiale des jeunes – ce qui consisterait à créer un niveau infra-CAP. S’il persiste, le ministère prendrait la lourde responsabilité de fragiliser encore plus les parcours scolaires de nombreux jeunes qui pourraient penser qu’un bloc professionnel leur suffirait à s’insérer dans un métier. Cela confirmerait de nouveau la déconsidération du ministre pour l’enseignement général.  Le décrochage scolaire s’en trouverait très vite aggravé. À terme c’est la possibilité d’activer les leviers de la formation continue qui s’éloigne toujours plus pour tous ces jeunes.
    Il s’agit ici et encore d’un véritable mépris pour tous les personnels qui s’investissent au quotidien pour dispenser une formation globale et équilibrée afin que tous les jeunes acquièrent un premier et vrai niveau de qualification par un diplôme reconnu par les conventions collectives. Le SNUEP-FSU demande purement et simplement l’abandon de ce texte qui doit être présenté lors du conseil supérieur de l’éducation du 8 octobre. 

    Sur les discussions à venir concernant les nouvelles modalités d’évaluation du baccalauréat professionnel, le SNUEP-FSU a demandé le retour à des épreuves ponctuelles terminales, rappelant qu’il est inconcevable que les CCF, fortement discrédités pour le baccalauréat général et technologique et donc non retenus, soient maintenus dans la voie professionnelle. On ne peut pas d’un côté évoquer l’équité entre les voies du lycée et laisser perdurer pareille injustice. Et dans le même registre, au delà des mesures générales, le SNUEP-FSU a demandé une mesure salariale urgente : tous les personnels qui exercent dans les lycées professionnels et qui ont en charge des classes à examen doivent bénéficier de la pondération accordée aux personnels des autres voies du lycée.

    Concernant la réforme en cours, le SNUEP-FSU a rappelé l’alerte sociale qu’il a déposé au CHSCT ministériel le 5 septembre qui, à la majorité des votant·es, confirme que les dispositifs de la réforme vont avoir de lourdes conséquences sur la santé physique, mentale et sociale des personnels. Pour le SNUEP-FSU ajouter à cette situation, déjà très tendue dans les établissements, des unités de formation par apprentissage où les personnels devront gérer, en plus de leurs élèves, des apprenti·es en entrée et sortie permanente, des visites sur leur lieux de travail, des emplois du temps et des certifications décalés… relève d’une irresponsabilité totale !
    La question des programmes élaborés dans la précipitation, sans réelle concertation avec les personnels et le manque de temps dédiés pour les appliquer a été aussi dénoncée.

    L’ensemble de cette réforme comme toutes les mesures qui se mettent en place constituent une attaque forte contre la voie professionnelle, les personnels et les jeunes.
    Le SNUEP-FSU appelle tous les personnels à remplir l’enquête intersyndicale sur les conditions de travail (à retrouver en ligne sur snuep.fr) et à se réunir dans les établissements, en assemblée générale, en stage… afin d’envisager des perspectives d’actions.
    Le SNUEP-FSU s’engage, avec les collègues, à créer les conditions d’une mobilisation massive pour mettre un coup d’arrêt à cette réforme.

    Paris, le 1er octobre 2019

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  • COMITÉ DE SUIVI DE LA RÉFORME DE LA VOIE PROFESSIONNELLE

    Le SNUEP-FSU porte la parole des professeur·es de lycée professionnel

    Lors de la première séance du comité de suivi de la réforme de la voie professionnelle, ce mardi 24 septembre, le SNUEP-FSU a alerté une nouvelle fois le ministre sur les dangers relatifs aux conditions de travail des personnels comme aux conditions d’études des jeunes.
    Conformément à son engagement, le SNUEP-FSU porte la parole des collègues au plus près de leurs préoccupations et partout où lui en ai donné la possibilité.

    Le SNUEP-FSU a rappelé la décision du CHSCT ministériel du 5 septembre dernier qui confirme la responsabilité du ministère sur les risques psycho-sociaux liés à la réforme. Il exige donc que les collègues soient compris et que des solutions concrètes soient apportées aux nombreux problèmes déjà prégnants. 

    Pour le SNUEP-FSU, le comité doit dépasser la simple amélioration des dispositifs. La pertinence de ces derniers doit être interrogée au prisme de la réussite des jeunes et des conditions de travail des personnels. Ces derniers, en tant qu’experts, doivent être entendus.

    Le SNUEP-FSU, en intersyndicale, a lancé une enquête afin de recueillir l’avis des professeur·es en lycée professionnel et porter leur parole. Il les appelle à y répondre et, dans les établissements et les stages, à proposer et défendre d’autres perspectives pour leur métier et pour la formation professionnelle initiale des jeunes.

    Paris, le 25 septembre 2019

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