• Le SNES n'appelle pas à la grève demain. La CGT éduc'action s'est engagée dans ce mouvement sans nous consulter. Nous sommes en désaccord sur certaines revendications, décidées sans aucune consultation, concernant les contractuels qui n'ont aucune chance de pouvoir être mises en oeuvre.

    La CGT n'a pas d'élu au comité technique paritaire (CTP) et ne peut donc pas participer au groupe de travail sur la rémunération des contractuels. C'est la raison pour laquelle, son responsable a décidé de lancer cette grève sans concertation avec les principaux syndicats de l'éducation dans le premier et second degré, à savoir le SNUipp-FSU et le SNES-FSU. C'est dommage. Nous le déplorons mais une clarification etait indispensable. Chacun doit comprendre les raisons pour lesquelles, nous ne sommes pas dans cette intersyndicale laquelle ne reprend d'ailleurs pas dans le détail nos principales revendications sur l'attractivité pour les titulaires.

    Bien syndicalement

    Henri Nouri

    SNES Mayotte


  • Après divers échanges mails/tél aujourd'hui entre Bruno, Isabelle, Henri Nouri (S3 Snes) et moi même nous sommes convenus qu'il fallait très rapidement (demain et après demain) qu'un maximum de collègues fassent une déclaration au registre danger grave et imminent (un exemplaire existe à la SEP et un autre au LG, nous allons vérifier ça dès demain) qui permettra un droit de retrait immédiat. Bien que le SNES Mayotte par l'intermédiaire de son délégué au comité hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT) a inscrit dès hier notre établissement sur le registre du danger grave et imminent au Vice-rectorat (avec 3 motifs : "émanations, chutes, électrocution") il faut faire une déclaration individuelle pour être couvert.
     
    * Pour que l'action soit un succès, nous avons pensé à réaliser une fiche type que vous trouverez en pièce jointe. Je vous demande de la lire dès ce soir et de proposer des améliorations par retour de mail car le temps presse et l'idéal serait de la faire signer dès demain et poursuivre vendredi pour avoir un maximum de signatures vendredi soir afin d'exercer au plus tard le droit de retrait mardi 18/04.
     
    Le modèle "collectif" de la fiche càd le même texte pour tous et plusieurs signataires par fiche permet de la faire signer sur les 2 sites en même temps et de compléter par d'autres vagues après un premier dépôt au Proviseur (samedi par exemple) car certains seront absents, d'autres malades et d'autres ne se rallieront à la démarche que quand ils verront qu'une majorité le fait et que les élèves leur mettent la pression.
     
    L'intérêt majeur c'est que les collègues n'auront pas à affronter le/la Proviseur pour accéder au registre. Une grande partie des collègues n'osera pas franchir la porte et il/elle finirait par dissuader une autre grande partie dans son bureau. Donc on fera remonter le document type une fois qu'on aurait suffisamment de signatures, en délégation.
     
    N'oublions pas de dire 3 choses aux collègues :
     
    1) Le droit de retrait ne pourra être effectif que lorsque nous aurons déposé les fiches signées.
    2) Nous sommes sûr de nous car "un des meilleurs spécialistes actuels de ces questions (SNES national) a étudié notre dossier et il est catégorique sur le fait qu'il existe un danger grave et imminent justifiant l'exercice du droit de retrait."
    3) Lorsqu'ils exercent leur droit de retrait les collègues ne sont pas obligés de rester sur leur lieu de travail pendant leur temps de service habituel.
     
     
    nb. Pour le dossier annexe auquel on fait allusion dans la fiche en pièce jointe, le compte rendu de la réunion du 1er avril réalisé par Isabelle peut servir de base (à adapter légèrement) auquel on rajoutera une sélection de photos chocs.
     
     
     

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    Cliquer sur le lien Journal n° 97
    Mars 2017

    Sommaire
    Bacs pros et CAP en danger
    Édito, porter la voix de l’EPP
    Carrières et métiers
    PPCR
    Évaluation des enseignant-es
    Indemnité de Sujétion Spéciale
    Non-titulaires : retards et dysfonctionnements
    Bilan pré-mouvement inter
    Questions éducatives
    LSU
    DNB 2017
    Orientation en BTS
    Dossier : Nos 6 priorités et 28 propositions pour l’EPP
    Grand angle
    Une Ve République qui craque de toute part
    Violences policières
    She Decides !
    Turquie : acharnement contre les femmes
    Carrières et métiers
    CAPPEI : nouvelle certification au service de l’inclusion scolaire
    Vie des académies, Orléans-Tours : Lycée Elsa Triolet en grève
    Contacts académiques
    Questions éducatives
    EPI / EGLS : même combat !
    Les « bonnes pratiques » pédagogiques en LP
    Bulletin d’adhésion


  • Aujourd'hui plus de 30% des lycéens et lycéennes suivent un parcours de formation dans la voie professionnelle et préparent un CAP, un BEP ou un bac pro qui sont des diplômes nationaux. Transférer l'ensemble des compétences en matière de formation professionnelle initiale aux Régions revient à abandonner l'ambition d'une scolarisation commune pour tous les jeunes de 3 à 18 ans. Ce serait développer des logiques strictement utilitaristes et à court terme en ne proposant que les formations répondant aux besoins immédiats des entreprises d'un territoire. Cela conduirait à accentuer les inégalités régionales et à offrir des formations ne permettant pas aux futur.es salarié.es en formation d'envisager un avenir professionnel au-delà du territoire où ils ont été scolarisés.  Ce projet constitue un recul majeur de l'État et nous ne voulons pas d'une société où l'État se désengage de la formation de 30 % de sa jeunesse.

    L'affirmation qu'il faudrait sortir l'enseignement professionnel scolaire (lycées pro) des champs de compétences ministérielles : Éducation nationale (LP), Agriculture (LPA) et en charge de la mer (Lycées Maritimes) a été martelée à plusieurs reprises par certains candidats dans la campagne électorale et le débat public. Pourtant la mise en œuvre de la carte des formations professionnelles est déjà pour partie une compétence régionale. Il s'agirait donc maintenant pour ces candidats de passer à une étape supplémentaire, en transférant aux régions l'ensemble des compétences en matière de formation professionnelle initiale sous statut scolaire. Ainsi, les personnels dont les enseignants (es) des lycées professionnels seraient géré-es par les Régions. Un tel transfert constitue une attaque frontale de leur statut. Les régions pourraient alors être seules à construire et à mettre en œuvre les cartes régionales des formations et fusionner facilement les CFA et les lycées professionnels.  À terme, la formation professionnelle initiale sous statut scolaire pourrait disparaître au profit de l'apprentissage et les contenus de formation être définis localement.

    Nos organisations syndicales  CGT éduc'action, CGT-Agri , SNALC, SE UNSA, SNEP-FSU, SNUEP-FSU, SNETAP-FSU, SUD éducation et SUD rural sont opposées à l'abandon de la formation professionnelle scolaire par les ministères de l'Éducation nationale, de l'Agriculture et des Affaires Maritimes. L'enseignement professionnel a su s'adapter aux évolutions de la société en développant son offre de formation et en élevant le niveau de qualification des jeunes (création du baccalauréat professionnel, développement des poursuites d'étude en BTS...). Le projet d'une formation professionnelle gérée par les Régions est celui d'un service public d'éducation à deux vitesses. Nous rappelons notre attachement à l'égale dignité des trois voies du lycée (générale, technologique et professionnelle). La formation de l'ensemble des jeunes doit relever des prérogatives de l'état et des ministères chargés de l'éducation.  

     

    -- 

    Bien cordialement,
    Le secteur communication du SNUEP-FSU

  • Aujourd'hui plus de 30% des lycéens et lycéennes suivent un parcours de formation dans la voie professionnelle et préparent un CAP, un BEP ou un bac pro qui sont des diplômes nationaux. Transférer l'ensemble des compétences en matière de formation professionnelle initiale aux Régions revient à abandonner l'ambition d'une scolarisation commune pour tous les jeunes de 3 à 18 ans. Ce serait développer des logiques strictement utilitaristes et à court terme en ne proposant que les formations répondant aux besoins immédiats des entreprises d'un territoire. Cela conduirait à accentuer les inégalités régionales et à offrir des formations ne permettant pas aux futur.es salarié.es en formation d'envisager un avenir professionnel au-delà du territoire où ils ont été scolarisés.  Ce projet constitue un recul majeur de l'État et nous ne voulons pas d'une société où l'État se désengage de la formation de 30 % de sa jeunesse.

    L'affirmation qu'il faudrait sortir l'enseignement professionnel scolaire (lycées pro) des champs de compétences ministérielles : Éducation nationale (LP), Agriculture (LPA) et en charge de la mer (Lycées Maritimes) a été martelée à plusieurs reprises par certains candidats dans la campagne électorale et le débat public. Pourtant la mise en œuvre de la carte des formations professionnelles est déjà pour partie une compétence régionale. Il s'agirait donc maintenant pour ces candidats de passer à une étape supplémentaire, en transférant aux régions l'ensemble des compétences en matière de formation professionnelle initiale sous statut scolaire. Ainsi, les personnels dont les enseignants (es) des lycées professionnels seraient géré-es par les Régions. Un tel transfert constitue une attaque frontale de leur statut. Les régions pourraient alors être seules à construire et à mettre en œuvre les cartes régionales des formations et fusionner facilement les CFA et les lycées professionnels.  À terme, la formation professionnelle initiale sous statut scolaire pourrait disparaître au profit de l'apprentissage et les contenus de formation être définis localement.

    Nos organisations syndicales  CGT éduc'action, CGT-Agri , SNALC, SE UNSA, SNEP-FSU, SNUEP-FSU, SNETAP-FSU, SUD éducation et SUD rural sont opposées à l'abandon de la formation professionnelle scolaire par les ministères de l'Éducation nationale, de l'Agriculture et des Affaires Maritimes. L'enseignement professionnel a su s'adapter aux évolutions de la société en développant son offre de formation et en élevant le niveau de qualification des jeunes (création du baccalauréat professionnel, développement des poursuites d'étude en BTS...). Le projet d'une formation professionnelle gérée par les Régions est celui d'un service public d'éducation à deux vitesses. Nous rappelons notre attachement à l'égale dignité des trois voies du lycée (générale, technologique et professionnelle). La formation de l'ensemble des jeunes doit relever des prérogatives de l'état et des ministères chargés de l'éducation.  

     

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    Bien cordialement,
    Le secteur communication du SNUEP-FSU