• La FSU a décidé un rassemblement de représentant-es du personnel le 3 octobre prochain avec la remise de la pétition «Pour le respect de nos droits: pas touche aux CAP et CHSCT ! » l'après midi au moment d'un rendez-vous que demandé au Ministre. 

    La pétition recueille actuellement 26 837 signatures.
    Il faut monter en puissance d'ici le 3 octobre !!


    Pour cela, une relance le même jour, et si possible au même moment, de cette pétition est prévue.
    Pour plus d'impact elle peut être diffusée sur tous nos outils de communication en ligne (envois sur les lites de diffusion, mise en place sur les sites, posts réseaux sociaux, diffusions dans les réunions qui se tiennent dans la période avec les personnels donc y penser lors des HIMS...). Il nous faut aller chercher des signatures.

    Au niveau national, nous prévoyons une relance sur les réseaux sociaux et aux adhérent-es. En pj, pour rappel le visuel SNUEP. Le lien reste http://fsu.fr/Petition-pour-le-respect-de-nos-droits-PAS-TOUCHE-AUX-CAP-ET-CHSCT

    Cette relance est fixée à lundi prochain, 17 septembre à 14h :
    cliquez et faites cliquer pour le respect des droits des agent-es !

  • Votre bulletin d'information national est consultable ICI


  • Par arrêté publié au BO du 5 juillet 2018, Stephan Martens, professeur des universités de classe exceptionnelle, est affecté auprès du préfet de Mayotte et nommé vice-recteur de Mayotte pour une première période de 4 ans, du 7 juillet 2018 au 6 juillet 2022. Il succède à Nathalie Costantini, en poste depuis 2014. La nomination de cet ancien recteur de Guadeloupe intervient alors que le vice-rectorat de Mayotte doit devenir un rectorat dans les 2 ans.

    Stephan Martens, né en 1964, est diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Lyon et de l'Institut des Hautes Études Européennes de Strasbourg. Il est titulaire d'un doctorat en Études germaniques et d'une habilitation à diriger des recherches. Chargé de recherches à l'Observatoire européen de géopolitique de Lyon (1994-1997), puis maître de conférences à l'université Michel de Montaigne - Bordeaux 3 (1997-2005), il est depuis 2005 professeur de civilisation allemande contemporaine.

    Il a été également chercheur à l'UMR CNRS EEE (Europe, Européanité, Européanisation), responsable du séminaire annuel "L'élargissement de l'Union européenne" à Sciences Po Bordeaux, et chercheur associé à l'Ifri. Nommé en 2011 recteur de l'académie de la Guadeloupe, il a occupé ce poste jusqu'en 2014

    Professeur des universités à l'université de Cergy-Pontoise depuis janvier 2016, il dirige l'UFR Langues et études internationales de l'Institut franco-allemand d'études européennes (IFAEE, ex-Cirac).

    Depuis mai 2010, Stephan Martens est le président-fondateur de l'Académie franco-allemande des relations internationales de Bordeaux.


  • Enfin, le changement.

    Notre SA, Serge CICCONE est enfin reconnu et va pourvoir siégé au Conseil d' l'Education National de Mayotte.

    Vous pouvez lire l'arrëté ICI


  • Suite à l’interpellation de la FSU dimanche dernier, le vice-rectorat a organisé cette réunion du CHSCT.

    Elle s’est tenue de 9H à 11H en présence entre autre du nouveau secrétaire général, du colonel Galliffet du corps des sapeurs pompiers, spécialisé dans les secours civils ainsi que M. Colas du BRGM de Montpellier. Trois points principaux ont été évoqués :

    1) Origine et caractéristiques du phénomène (intervention de Mrs Galliffet et Colas)

               - Le phénomène prend sa source à 60 km à l’Est de Mayotte. Il s’agit de failles qui fonctionnent en « décrochement » c'est-à-dire avec un frottement horizontal et latéral et non en subduction (deux plaques ou l’une frotte sur l’autre). Cette caractéristique exclut un effet Tsunami.

               - Il est défini comme étant dans un « espace contraint » de 10 km de long. Il est donc stationnaire, sa zone géographique est délimitée.

               - Il n’y a aucun moyen d’en prévoir la durée. Le phénomène dont les effets touchent le territoire semble inédit, il n’y a pas véritablement d’équivalent de référence.

               - La magnitude (puissance) correspond en revanche à ce qui est attendu dans la zone. A l’heure actuelle le pic est celui du séisme du 15 mai avec 5,8 sur l’échelle de Richter. La zone est considérée comme étant de risque modéré. Dans cette configuration il est possible de dépasser la magnitude de 6 mais pas d’atteindre ou dépasser celle de 7. En résumé un séisme majeur de style big bang n’est pas envisagé. Les différences qui apparaissent suivant les sites d’observation sont liés à la distance entre les capteurs et le point d’origine du séisme (les capteurs les plus proches donc les plus fiables étant à Mayotte (7 stations) et aux Comores (3 stations).

               - Une éruption volcanique n’est pas à craindre dans la mesure où entre le premier écoulement sous marin de lave et l’apparition du cratère il faut 5 millions d’années.

    A la suite de cette présentation émaillée de questionnements de la part des représentants du personnel un échange eut lieu sur les mesures à préconiser et la difficulté quand à leur application sur le terrain. L’importance des exercices a été soulignée tout en reconnaissant la difficulté à appliquer les procédures systématiquement étant donné le nombre de séismes. Le principe de précaution devant prévaloir.

    Les intervenants ont souligné :

               - La nécessité d’un suivi de l’évolution des effets (fissures).

               - La variabilité de la perception des séismes qui dépendent de l’émotivité, du contexte où on se trouve à ce moment là.

              - Leur inquiétude quand à la difficulté de faire circuler les informations. Ils fourniront avant leur départ programmé ce soir des recommandations (accroissement des moyens techniques de détection sur place par exemple) à la préfecture et dès leur arrivée à Paris un rapport au directeur de la protection civile.

    2) Le point sur les effets des séismes sur les bâtiments scolaires (informations fournies par le responsable des constructions au vice-rectorat pour le second degré et par l’ISST pour le premier degré)

               - Pour le premier degré : 8 collèges touchés à des degrés divers. La situation la plus grave étant celle du collège de Dembeni dont les salles aux étages ont été fermées, des malfaçons semblent être à l’origine. Ailleurs il s’agit de fermetures de salles ou d’installation d’étais. 28 établissements sur 32 auront été visités par deux organismes agrées. Le CIO est fermé et sera reconstruit dans un délai de 1 à 2 ans. Sur interrogation des représentants du personnel au sujet du devenir des agents et des élèves ayant besoin de ce service, il nous a été répondu que les agents seront répartis dans les établissements.

               - Pour le premier degré : 4 écoles sont fermées et dans 5 autres des salles sont inaccessibles. Il semble comme l’ont fait remarquer les représentants du premier degré présents qu’il y ait d’autres signalements. L’impact sur la scolarité des élèves a été évoqué. Dans la plupart des cas on nous a répondu que les élèves ont été intégrés dans d’autres écoles dans un système de rotation.

    3) Les effets psycho sociaux sur les agents Le stress des agents a été évoqué.

    Les conséquences étant parfois des crises d’angoisse, la fatigue engendrée par des difficultés à dormir. La mise en place d’un numéro de tel afin de pouvoir être à l’écoute du personnel touché a été demandé ainsi que la possibilité pour les personnels très perturbés de pouvoir solliciter une mutation. On nous a répondu que cela ne se ferai que dans des cas très exceptionnels.





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique